Arrivés vers 18 h 30 au bac, nous attendons avant de pouvoir passer. De l’autre côté, nous prenons le premier hôtel venu, et c’est assez cher et bruyant mais nous n’avons plus le courage d’être difficiles… Dimanche 28 décembre, Martine. Zacapa, Hôtel de Leon, 4 $ pour deux, bien et propre. Adriana, impitoyable, nous réveille aux aurores (ou presque), et nous voilà en route pour Livingstone, située à l’embouchure nord du Rio Dulce. {Port sur la Mer des Caraïbes, au creux du Yucatan face à Cuba.} Deux heures de canot à moteur dans un paysage très grandiose. D’abord le temps est très brumeux, mais petit à petit le paysage se dégage sous le soleil. Le fleuve est tantôt très large (1-2 km), calme et majestueux, tantôt parsemé d’îles, tantôt très resserré avec des rives très escarpées couvertes de mangroves et d’arbres très grands avec des lianes qui pendent au dessus de l’eau. Des sortes de lierres, caoutchoucs et philodendrons… Beaucoup de cormorans, de pélicans et de sternes. Nous croisons de nombreuses pirogues creusées dans un tronc d’arbre, et manoeuvrées à la rame. Gérard fait beaucoup de photos. {Tiens, où sont-elles, celles-là?}. La ville de Livingstone ne casse rien, mais est assez surprenante avec sa population essentiellement noire et son ambiance très gaie. Nous n’y restons qu’une heure, puis nous repartons sous un soleil redoutable qui nous vaut, ce soir, un nez bien rouge. Nous reprenons la voiture vers 13 h pour effectuer les 30 derniers kilomètres non goudronnés. Quelques passages difficiles, mais à côté de la route de la veille, c’est du gâteau. Nous abordons avec un grand soulagement l’axe principal du pays : Guatemala-Ciudad – Puerto Barrios. Nous profitions béatement de notre confort retrouvé quand tout à coup nous sentons une odeur de brûlé qui ne vient malheureusement pas d’un brûlis dans la campagne environnante. Nous allons nous arrêter quand une fumée inquiétante se met à sortir du capot. Gros émoi, arrêt, ouverture du capot, et après plus ample inspection Gérard découvre que le radiateur d’eau est vide et que la durite est percée. Mais nos rusés italiens ont heureusement cette pièce de rechange dans leur coffre. La réparation est simple et rapide, et notre radiateur assoiffé engloutit ses 4 gallons d’eau. Nous repartons un peu éprouvés, mais Adriana qui a entendu parler de nouvelles ruines Maya (mais où entend-elle tout ça?), nous traîne à plusieurs miles de la route sur un sentier de forêt. C’est heureusement bref {lassitude des tas de pierre?} quelques belles stèles très grandes. Nous continuons notre route et bifurquons vers Copan. A la nuit, nous nous arrêtons à Zacapa. Notre hôtel est confortable, et le repas est somptueux. Gérard répare et fait des réglages sur les deux boîtiers Miranda jusqu’à une heure avancée de la nuit. Lundi 29 décembre, près de Guatemala-ciudad, Gérard. Hôtel Tropicana, 5 $ la chambre, impec, avec eau chaude. Journée fertile en événements. Départ vers 9 h après un très bon petit déjeuner, et après une demi-heure de route vers Copan, c’est à nouveau la piste, pas trop mauvaise mais horriblement poussiéreuse. Il fait très chaud. On me confie à nouveau le volant. Après une heure et demi de
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Belize, Guatemala, Honduras
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