De Sulawesi à Sumatra, du Pacifique aux Îles de la Sonde Quelques données sur l’Indonésie En 1976, 1 US $ vaut 415 roupies indonésiennes, ce qui met la roupie à 1,1 de nos centimes (en €, cela ferait 0,2 c ; ça n’a guère de signification à cette distance.) Quoi qu’il en soit, une nuit d’hôtel nous coûte généralement l’équivalent de 1 à 2 $, soit moins de 10 F, soit environ 1 €. Mais nos salaires sont alors de 250 €… Dimanche 29 Février, Ujung Pendang (ou Macassar), Martine Thé et toasts vers 9h, puis on se met en quête d’un hôtel moins cher. Si l’Indonésie est à ce prix, notre bourse va vite s’épuiser. On se fait balader en cyclopousse, et conseiller, et on finit par tomber sur l’hôtel Aman. Cher pour ce qu’on nous offre : draps plus que douteux, murs et sols sales, bruit omniprésent et envahissant dedans comme dehors : clients de l’hôtel, voisins, radios jamais en sourdine, et par là-dessus, le muezzin dont le premier sermon (en arabe !) est à 4 h 30 du matin. La sono faite pour une ville de plusieurs centaines de milliers d’habitants est surpuissante… Ça nous ramène à des souvenirs d’Algérie. Nous essayons de ne pas trop penser au confort douillet et bien propre de Letitia… Durs contrastes, et notre quotidien sera désormais plutôt de ce genre. Il fait très chaud (environ 35°) et l’humidité est saturante ; le moindre geste déclenche des cataractes de transpiration. La moindre boisson et le moindre repas nous inondent. Nous hésitons à nous aventurer en dehors du thé, et pourtant les jus de fruits où flottent des glaçons nous tentent bien… En cherchant de l’argent dans un grand hôtel, nous rencontrons nos premiers routards d’Asie : un couple d’australiens munis d’un enfant tout blond d’un an et demi. Ils semblent fort sympathiques, et nous fournissent quelques renseignements utiles sur « Makassar », Rantepao et le pays Toraja. L’isolement serait-il rompu ? Lundi 1° mars, Makassar, Martine Hôtel Andaman. La matinée est bien remplie : poste, banque (pas aisé, au fond de changer des travellers), et surtout s’informer sur ces fameux Torajas. Après le repas, il se met à pleuvoir des cordes. Comme il nous faut aller au bureau d’immigration, nous attendons sagement une accalmie… mauvaise
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