Achats à la librairie française : des ouvrages pour préparer le voyage en orient. On rentre ensuite à l’hôtel dîner au Sanborn’s où les enchiladas s’avèrent moins bonnes que les chilaquiles. On discute assez tard avec Carlo et Adriana, et on s’endort bercés par le doux bruit du gravier que l’on décharge juste sous notre fenêtre. Jeudi 8 janvier, Mexico ; Gérard Journée « peu positive » : après le petit déjeuner, on part au consulat d’Indonésie. Mais il a déménagé, et on file à l’ambassade. Ça prend deux heures pour nous dire qu’il nous faut une recommandation de l’Ambassade de France. On y va, mais le consul n’y est pas, et il est le seul à pouvoir la signer. Nous repartons bredouilles. On oublie de demander s’il y a des activités culturelles en Français. {Que de temps, dans un tel voyage, est passé en formalités, attentes et contre temps. Mais il est vrai que ce sont aussi des occasions de rencontre, et de découvrir une des dimensions des lieux visités, des usages et de nos relations avec les pays découverts.} On téléphone à Guadalupe, que l’on aimerait rencontrer, mais la conversation est interrompue… L’après midi est consacrée au courrier, puis on rédige le baratin qu’il faut inclure dans nos dossiers de réintégration professionnelle… au retour. Retour si lointain, et pourtant… On va ensuite à la poste pour expédier des colis, mais le guichet est fermé. Dernier repas avec nos amis italiens qui partent demain pour les US. Le soir, en cherchant le type rencontré à Santiago de Atitlan, on rencontre une française anarchiste assez sympa avec qui on discute fort tard dans la nuit. {Si longtemps après, les visages de ces compagnons d’une soirée est souvent effacé, mais le souvenir de ces échanges est parfois bien vivant. Il est étonnant que chacune de ces rencontres ait alors semblé le début d’une relation forte alors qu’elle était d’évidence éphémère.} Vendredi 9 janvier, Mexico, Martine Mêmes démarches que la veille, mais cette fois-ci couronnées de succès : à l’ambassade de France on obtient sans difficulté la lettre de recommandation ; on y trouve aussi le programme complet des réjouissances francophiles de Mexico. Retour à l’ambassade d’Indonésie où comme par miracle les visas sont accordés en ½ heure ! Plus question de billet de sortie… {NB : à ce stade du voyage, nous ignorions encore si le projet serait réalisable !} L’attaché d’ambassade nous fait un cours sur Sulawesi et la « civilisation Toraja », selon lui encore à l’âge du fer, et nous donne même des documents sur ce sujet. Je n’avais jamais entendu parler ni de l’île ni des Toraja ci-devant réducteurs de têtes, et le nom de la capitale usité en Europe (Macassar) n’a plus cours…
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Au Mexique
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