Vendredi 11 juin, Kathmandu, Gérard. Ce matin, je ne suis pas dans une forme splendide, et on annule la ballade à Dhulikhel prévue pour aujourd’hui. {La fatigue accumulée commence à se faire sentir ; il n’est que de regarder les photos de l’époque pour se rendre compte de la perte de poids…} Et puis nous n’avons pas la chance, comme hier et avant-hier, d’apercevoir les magnifiques massifs de la haute vallée de Lantang. Tant pis pour les duettistes Hughes et Douglas, qui nous attendront à Dhulikhel. {Eh oui, toujours pas d’Iphone ;-) } Je reste donc au pieu à supporter les cris de la dizaine d’hindous et hindoues qui ont élu domicile dans la piaule voisine et mobilisent les pauvres toilettes environ 24h/24. Guillerette, fière de sa liberté retrouvée, Martine se fait la paire. Prétexte : acheter les billets d’avion pour redescendre en Inde. Je roupille un peu. Vers 14 h, la belle revient au foyer ; outre les billets, elle a fait emplette d’une jolie petite bague, ce qui la met fort en joie. {Hélas, la dite bague, ornée d’une pierre verte et qui surmontera tous les périls du voyage, sera imprudemment confiée à un bijoutier grenoblois pour ajustement quelques années plus tard… et celui-ci disparaîtra avec son stock. Le risque n’est pas toujours où l’on croit !} On va dîner au « Swiss », très en vogue à Kathmandu en ce temps là, mais mon appétit n’est pas au rendez-vous. (spaghettis alias mie…). Samedi 12 juin, Kathmandu, Gérard Dhulikhel lodge, 15 rps. Au réveil, tout est rentré dans l’ordre, et on décide de partir pour Dhulikhel après un bon petit déj. Rickshaw pour trois vers l’arrêt de bus, sans coup férir. Et le bus part à l’heure. Temps médiocre. Comme d’habitude, c’est plein à craquer, et comme toujours, il y a une femme avec bébé à qui il faut laisser la place… Petite entorse à la routine, ce bus là déconne plein pot, et on perd une bonne heure à réparer au bord de la route ; les passagers nous donnent une leçon orientale de patience sereine. Moins gai qu’en Indonésie tout de même, où la panne est un franc sujet de rigolade. Dans les champs, très verts, ça bosse d’arrache pieds avec ce curieux outil qui semble si peu pratique {houe en bois semble-t- il… à l’époque ça semblait assez périmé, mais aujourd’hui « l’agriculture raisonnée » a remis à l’honneur le labourage superficiel…}. Dans le car, on détaille les villageois : bébés étonnamment fardés (par souci de protection ?), gens peu toilettés, à 70% pieds nus, souvent vêtus de cette pièce d’étoffe qui leur laisse les fesses à l’air ? Et souvent cette longue mèche de cheveux émergeant d’un crâne tondu à 1 cm. {peu en vogue en occident à cette époque ;-) }. Il y a bien des mystères pour nous insondables… Nous parvenons enfin à Dhulikhel, qui s’avère être un minuscule bled, et tout de suite d’innombrables bonnes volontés se manifestent pour
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