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Aux Etats-Unis
Carnet
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Johnson » un « petit » paquet contenant tous les achats des dernières semaines… Lundi 26 janvier, Houston, Gérard Coup de téléphone à New Orleans : le navire part toujours lundi. Ou mardi… Adriana nous laisse sur la US 290 ; cette fois la séparation risque d’être pour longtemps. {Nous reverrons Adriana et Carlo quelques années plus tard à Florence, puis reprendrons contact en 2010 lors de la rédaction de ce carnet… Les reverrons nous ?} Et nous voilà le pouce en l’air dans le vent glacial de l’hiver texan. Un type nous fait faire 10 miles, et nous largue « in the middle of nowhere » en plein vent. (Finalement, le stop en Amérique, c’est comme en Europe !) Un second nous avance de 5 miles mais nous laisse au moins dans un bled. Là au moins il y a un Motel. Mais un petit « truck » noir nous porte 2 miles plus loin… Juste comme on philosophe sur le fait que les femmes ne s’arrêtent jamais, une jeune nana au volant d’une bagnole de sport nous donne un flagrant démenti, et nous amène à Houston. Sympa, pas très bavarde, marrante sous ses bigoudis. On voit de tout, dans ce pays ! {Nous garderons un souvenir ineffaçable du premier texan qui nous monta dans son « truck » : froid glacial dehors, à l’intérieur chauffage, radio et café chaud. Un vrai film américain !{les voyages en 2 CV en France, n’offraient pas ce confort !} La fille nous largue à l’entrée de Houston, sur un nœud d’autoroutes, en déclarant : « Le centre, c’est par là ». Au vu de la carte prise à la station service, « par là » ça fait environ 20 bornes… En rôdant près d’un bureau de poste bizarrement planté au milieu de cet entrelacs d’autoroutes, on tombe sur un type qui dit que « oui, il peut nous mener vers le centre », puis apprenant qu’on est Français, corrige : « Oh, alors je vous emmène où vous voulez ! ». {C’était avant la guerre d’Irak !} Il a fait le débarquement en Provence, il aime Paris, et il nous laisse devant le 1849 Colquitt en nous filant son adresse à tout hasard. On lui file aussi la notre des fois qu’il y ait un autre débarquement… Porte close, mais René a laissé son téléphone de boulot. {Apparemment nous avions un point de chute à Houston, sans doute un ami de rencontre oublié depuis…} En l’attendant, on va manger un « Wataburger » qui s’avère immangeable, et qui nous est servi par un type qui a fait ses étude de coiffeur à Lyon… Au retour, René est là, toujours aussi sympa. Aussi sec, on est pris dans le tourbillon de la communauté française de Houston. Ils nous emmènent manger au célèbre « Pizza Hut » {alors totalement inconnu en France}. Puis on file écouter Cat Stevens au « Summit », immense salle de spectacle ultra moderne, pas mal réussie, où pour la modique somme de 7 $ 50 on découvre l’ambiance des spectacles à l’américaine. {Là encore, cela est totalement inconnu en France, où l’on écoute encore religieusement les vedettes à l’Olympia, voire à Bobino. 10 000 spectateurs ou plus, on n’a pas l’habitude !}. Ici, relax, on se lève pour aller s’acheter un Coca, on s’interpelle de loin, on fume
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