Mais le Québec est vaste. Alors demain, départ pour l’est, où nous espérons trouver le Canada d’Epinal, immense, généreux, presque vide… Samedi 11 octobre. Martine. Montréal-Québec: 220 km. Nous arrivons vers 16 h 30 : le voyage est rapide, confortable. Malgré le temps maussade, nous entrevoyons les couleurs magnifiques de la forêt canadienne. Les maisons sont très dispersées et avenantes ; elles nous rappellent les villas du Touquet. Cossu, reposant, orné de feuilles… d’érables bien entendu. Nous dormirons à l’auberge de jeunesse. Mais celle-ci ferme demain, il faudra trouver autre chose : le voyage est bien lancé, cette fois-ci, et chaque jour il faut inventer les solutions, découvrir l’hébergement. Tout en ayant à l’esprit de ne pas gaspiller notre pécule limité… Lundi 12 octobre, Québec. Martine. L’auberge de la rue Couillard est tout juste correcte, mais l’ambiance sympathique. Bien sûr les rencontres sont nombreuses malgré la saison qui avance français ou canadiens. Hier au soir, Gérard a rencontré un coopérant, ornithologue distingué. Grande discussion sur les oiseaux du coin, et surtout sur les migrations d’oies sauvages (bernaches du Canada). Elles passent paraît-il par milliers au Cap des Tourmentes à 30 km de Québec. Il n’a donc plus été question que d’y aller… Départ ce matin en car à travers une campagne très colorée, semée de jolis bungalows aux couleurs pimpantes, toits peints en rouge. Les derniers kilomètres se font « en pouce » (auto stop). Le lieu est vaguement aménagé, et quelques sentiers permettent de s’approcher des vasières. En effet, les oies y pâturent par milliers dans les marécages qui bordent l’estuaire du St Laurent. Hélas, ornithologue de rencontre, Gérard n’a pas chargé son sac d’une paire de jumelles… Mais les voyageuses ne sont pas méfiantes, les jeunes en particulier se posent volontiers tout près de nous. Gérard peut « mitrailler » à loisir. On verra bien ce qu’il en sortira. A notre grande surprise, le pouce marche très bien au retour. Puis, toujours sur conseils d’amis de rencontre, nous filons aux chutes de Montmorency. Il paraît qu’elles sont « plus impressionnantes que celles du Niagara » ; En fait, on marche beaucoup et on est un peu déçus. Manque d’eau en cette fin d’automne ? Puis nous baguenaudons longuement dans le vieux Québec : la Citadelle et la promenade des gouverneurs d’où la vue est imprenable sur le
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