Le Népal
  Dimanche 6  Juin, Kathmandu, Gérard puis Martine
  Snug Hôtel 20 Rps pour deux.
  1 US $ = 12 roupies népalaises.
  Bus de la frontière à Kathmandu : 24 rps.
  Il s’avère sportif de prendre le bus. Un jeune homme en calèche nous prend finalement à 6 h 30 pour 6 rps. Son vieux canasson est subclaquant, 
  le pauvre. Vers 7 h, on passe les bureaux d’immigration, où le douanier nous fauche notre stylo. Vers 7 h ¼, on est refoulés de la douane 
  népalaise au motif qu’il faut D’ABORD changer de l’argent. On file alors à la banque, mais elle n’ouvre ses portes qu’à 7 h ½. On change 
  finalement 100 $ US, et retour à l’immigration. Entre temps, le bus de 7 h ½ est parti. Pour 5 rps de plus, notre cocher nous emmène à la gare 
  routière, où c’est une pagaille monstre. On finit tout de même par dégauchir une place dans l’autocar en partance pour Kathmandu qui n’est 
  pas un autocar de luxe ! UNE place, plus un strapontin, qui s’avère être la caisse à outils du bord, sans dossier, donc. Et c’est parti pour 10 h de 
  route de montagne !
  Changement de main.
  L’ambiance dans le bus est heureusement décontractée et sympathique.
  Pas un touriste occidental en vue sur ce chemin que l’on croyait hyper-fréquenté. La route, d’abord toute droite, s’est mis à monter en 
  invraisemblables lacets jusqu’à 2700 m. On s’arrête de temps en temps, soit pour aider un autre chauffeur en panne, soit pour se restaurer, soit 
  encore pour laisser refroidir le moteur. {Ça me rappelle les lacets du Galibier dans la « Traction avant » de mon grand père, quand j’étais 
  gamin…}
  Puis c’est une longue descente avec une vue magnifique sur la vallée bordée de plusieurs séries de contreforts, et parfois un aperçu sur quelques 
  cimes qui semblent incroyablement élevées. Avec les rizières qui s’étalent sur les pentes vertigineuses et la lumière de la montagne, c’est un 
  paysage vraiment extraordinaire. Puis c’est une suite de montagnes russes : montées, descentes, traversées de jolis villages, et enfin, arrivée à la 
  nuit à Kathmandu, vers 20 h 30. Un très aimable népalais rencontré dans le car nous indique un hôtel calme et propre près du centre. On