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Aux Etats-Unis
Carnet
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La première impression de NY est loin d’être bonne : saleté des rues, noirceur des maisons, sordide du métro noir et extrêmement bruyant et couvert de graffitis. {En ces années, le « tag » n’est pas encore à l’honneur en Europe, et nous surprend beaucoup.} Mine peu engageante des nombreux new-yorkais, opposition très sensible entre les nombreuses « origines » qui y cohabitent. Présence de très nombreux policiers, vigiles de sociétés privées dans les banques, les magasins, lieux publics. {Cela aussi nous dépayse beaucoup. Et nous inquiète car on sait bien que ça préfigure l’Europe de demain…} Mais après quelques jours on s’y fait, et on découvre les aspects plus « humains » de la ville. Vendredi 31 octobre. Washington D.C. Gérard Après ces 6 jours à NY qui ne nous ont permis, sans aucun doute, que d’en effleurer la personnalité, on quitte la ville un peu fatigués de l’ambiance lourde de chez Marcel Jacquet : combien de fois n’aura-t-il pas dit que nous sommes si « cute », et que lui aussi était comme ça avant de perdre sa femme. Soyons justes : il a été très accueillant, mais nous fait trop de peine. Son ascension au Waldorf Astoria, depuis les petits boulots dans les années 20 jusqu’à la consécration comme chef d’étage à la fin de sa carrière sont emblématiques du mirage américain. Mais il est vrai que l’histoire de ses photos à côté des chefs d’état et des vedettes descendus au Waldorf finit par nous lasser… Irrévérence de la jeunesse ! Et nous voilà sur les routes : de Times Square le bus nous amène à la capitale en 4 h à travers un paysage splendide par un temps radieux. On court-circuite, Philadelphie et Baltimore pour arriver à la nuit tombante. Les noms nous rappellent nos cours de géographie : la Côte Est, la Mégalopole, l’industrie… Le plus étonnant est que la traversée de cette mégalopole, toute en ronds rouges jointifs sur les cartes, se déroule en fait dans une nature quasi vierge. Pas de villages, de routes multiples, de lignes à haute tension ; de la forêt, de la forêt et encore de la forêt. Et c’est la partie la plus dense des Etats Unis. C’est dire le gigantisme ! A Washington, beau temps hivernal, froid et lumineux. Comme souvent, il n’est pas évident de trouver un restau. On ne doit pas savoir chercher… La visite inévitable de la White House n’est pas d’un grand intérêt sinon sociologique. Des centaines d’américains font sagement et religieusement la queue pour aller se recueillir devant le temple de la plus belle démocratie du Monde. On sent qu’il ne s’agirait pas de faire une plaisanterie déplacée ! {En cet automne 1975 où officie l‘ineffable Gerald Ford, vice président promu à la suite de la démission de Richard Nixon, personne n’imaginerait possibles les ébats de William Clinton et de Melle Lewinsky dans le Bureau Ovale. Pas même nous.}
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