l’arrière, coincé sur la banquette entre cinq indonésiens, sans accès aux portes, et sur cette route de montagne dévalée à tombeaux ouverts, je 
  me prends à imaginer ce qu’il adviendrait en cas d’accident si l’on roulait dans le ravin. Je dois faire un vrai effort pour penser à autre chose, ne 
  pas crier pour descendre. Et prendre mon mal en patience… »}
  Seul avantage : le minibus nous laisse devant le pas de la porte de Segura Gura. Là, le gérant nous apprend qu’il a oublié de nous garder nos lit ; 
  il finit par nous en dénicher un pour deux… Dernier repas modeste de la cuisine épicée de Sumatra. Demain, le continent asiatique !
  Lundi 19 avril 1976, KM Tapian Nauli, détroit de Malacca.
  Une natte sur le capot de la cale aux bagages.