propre… Cela ne reflète pas ce qu’on dit du niveau de vie de la région. Trouvez l’erreur… Nous parvenons enfin à Rantepao vers 17 h 30. Un jeune homme rencontré dans le bus nous indique un losmen (auberge) qui s’avère très propre, bon marché, et où l’on rencontre deux autres collégiens fort sympathiques (mais qui ne l’est pas, ici ?). Pas facile, malgré tout, de s’expliquer : notre indonésien est bien pauvre, et leur anglais pas fameux ! On se couche de bonne heure (pas de discothèque à Rantepao, paraît-il), nons sans avoir réservé un moyen de transport pour demain (l’inévitable Low Ace de Toyota). Ça nous semble cher : 12000 roupies soit environ 130 F. {Ou encore 20 €}. Le guide du pays Toraja nous demande 4000 roupies. Ça nous semble la meilleure façon de découvrir le pays, tout au moins dans un premier temps. Mercredi 3 mars, Rantepao, Gérard Lever à 7 h, on déjeûne (thé et petits pains amenés par notre « ami » à 4000 roupies la journée). A 7 h 30 pétantes, le minibus est là, un peu pourri, transportant la moitié de la famille du chauffeur, ce qui ne me met pas de bonne humeur. Le guide, Martin, m’a démoli deux fois aux échecs la veille au soir. Il essaye de nous faire payer 1000 roupies des tickets portant la mention 250 rp… On file à Makalé où on achète les mêmes et on commence à écumer les chemins bourbeux de Sulawesi. Première réjouissance : la « maison du roi » : dans un petit village de maisons typiques, la plus belle, la plus grande, décorée de très belles peintures et sculptures, flanquée d’un très beau grenier à riz est la maison du « Roi ». Elle se distingue par la tête de buffle, le coq symbolisé, et les cornes de buffles sacrifiés qui en ornent l’entrée. Le camarade Youssouf nous introduit à la vie sociale Toraja : castes imperméables où les gens de la classe supérieure ont le droit de pratiquer de grandes cérémonies funéraires, prolongeant ainsi la vie du défunt en mettant « au balcon » une statue de bois à son image. A la condition toutefois d’être assez riches pour sacrifier 24 buffles à l’occasion. {Bonjour l’écologie.} Chemin faisant, nombreux arrêts pour contempler et photographier les charmants paysages de rizières où les gens se laissent volontiers cadrer ; le film s’use vite ! Ensuite, on a droit ensuite aux « stone graves » : ces falaises où sont creusées des cavernes fermées de belles portes de bois sculpté, une par famille, abritant les cercueils de nombreuses générations. D’autres excavations, en forme de balcons présentent les statuettes à l’effigie des défunts, reproduisant fidèlement le vivant : même taille, sans yeux s’il était aveugle… ainsi de suite. Martin nous montre plusieurs de ces sites, tous plus impressionnants les uns que les autres.
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