Gros orage en début d’après midi. Mis à profit pour une petite sieste. Re-départ à 3 h ½ : visite de deux fabriques de batiks, puis de deux temples hindouistes à Prambanan. 20 km sur l’une des routes les plus fréquentées de Java, puisqu’elle mène à l’aéroport. Le site est très impressionnant, surtout l’un des temples, presque intact. Mais les pierres sont noires et moussues, et l’ensemble, très compact, forme une grosse masse sombre. Les sculptures, très fines, sont mieux conservées qu’à Borobudur : animaux, personnages mythologiques. Le soleil se couche, magnifique, sous un ciel d’orage équatorial. Retour de nuit, réellement dangereux car la majorité des véhicules n’ont pas d’éclairage (et nous roulons bien sûr sans casque) {Le « principe de précaution » non plus n’a pas encore été inventé ;-) } ; les bas-côtés sont encombrés de piétons, de vélos… On crève une roue. Et voilà un jeune qui s’arrête et nous fait la réparation en un ¼ h, grandement aidé par une dizaine de badauds… {Pas gardé trace de ce que nous lui avons payé ?} Retour juste avant la pluie… Mardi 30 mars, Yagyakarta, Martine Grosse matinée. On loue des vélos pour se rendre au marché aux oiseaux, derrière le Kraton. Nombre incroyable de volatiles, dans de belles cages de bambou. Beaucoup nous sont inconnus (pour ne pas dire TOUS dit Gérard qui s’y connaît en ornitho), tous très colorés, parfois de manière si délicate qu’on les croirait dessinés au pinceau. Des noirs assez gros avec des « oreilles » jaunes, des pattes et un long bec jaunes également. ( ? dit G.) On vadrouille dans le marché aux légumes, puis dans le quartier qui n’est guère alléchant. Repas et sieste habituelle. (Impossible même de lire dans la chambre mal éclairée, où l’ampoule électrique est d’une puissance introuvable en Europe, probablement 1 ou 2 Watts : on peut à peine trouver la porte). On discute avec un couple de français fraîchement débarqués, du haut de notre « science » de l’Indonésie. Re-visite d’une fabrique de batiks, quelques achats pour d’hypothétiques cadeaux… (Quand donc ?) On rentre sous les premières gouttes d’une pluie diluvienne qui semble ne jamais vouloir s’apaiser et nous interdit d’aller manger. On doit finalement se résoudre à y aller en tongs et cirés, pantalons retroussés… Ah ! l’équateur… Mercredi 31 mars, Yogyakarta puis nuit de train, Martine. Visite le matin du Centre de Recherche du Batik, toujours avec les vélos, et en compagnie d’un couple de français rencontrés au Kota. Très instructif : on y voit toutes les méthodes et étapes de la fabrication, que ce soit tracé à la main ou au tampon. Tous les dessins sont répertoriés et classés… Nous faisons force photos. On fait les bagages (une fois de plus), et on attend tranquillement l’heure du train. Jamais en retard d’un snobisme, nous avons réservé des places en 1° classe (à notre décharge, si ça coûte 1500 rp en 3° classe, ce n’est que 3000 rp en 1°. Nous sommes riches et nous comportons comme tels). Les fauteuils sont rembourrés, inclinés, tout de même plus confortables mais ça ne vaut pas la différence ! Le train part à 18 h,
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