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Aux Etats-Unis
Carnet
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Tout est bien équipé et agréable, ici. Il est vrai que l’argent ne semble pas manquer. Les études sont réservées à une élite, ici, plus encore que chez nous. Encore un détail piquant sur les écoles américaines : tous les matins, les élèves commencent par un salut au drapeau, présent dans chaque classe. Ils y sont appelés par un haut parleur, et doivent réciter une formule où ils promettent d’être de bons citoyens. Et on raille la propagande communiste ! {Oui, on est encore en plein dans ce schéma bipolaire…} Puis Fabrice nous emmène au contre ville, ou plutôt ce qui en tient lieu : un ensemble de très hauts buildings abritant hôtels, banques, moult sièges sociaux de sociétés… Mais aussi quelques magasins de fringues, bijoux… Sur les recommandations de Fabrice, nous visitons un hôtel de luxe : le Hyatt Regency : ascenseur extérieur conduisant à un restaurant panoramique tournant d’où l’on peut contempler toute la ville en déjeunant. Inutile de dire qu’on se contente de regarder ! Quelques achats, dont un jean pour moi dont j’ai grand besoin. Gratin dauphinois le soir avec Fabrice, Frédéric et Alain, autre étudiant (fauché mais sympa) en journalisme. Tarot endiablé, puis on sort écouter un groupe folk qui s’avère excellent. Retour à 2 h du matin. Jeudi 29 janvier, Houston, Gérard Re-dejeuner copieux. René est parti faire un tennis. Je téléphone à N.O. et Paul Hallis me promet un départ pour dimanche ou lundi au plus tard. Il me conseille d’arriver dimanche matin : les cargos n’attendent pas… Mais tous calculs faits, le temps de prendre le courrier à N.O., de faire qq achats (la route est longue !), et de prendre les sacs à dos s’ils y sont {Qu’est-ce que c’est que cette histoire ? Avions nous expédié les sacs à dos, notre seule richesse ? Oublié…} : nous partirons demain. La journée s’écoule tranquille, on a manqué René à midi et on a tout notre temps pour déambuler par les rues où l’on est enchantés et surpris par la ferveur patriotique : tout est repeint aux couleurs US jusqu’aux bornes d’incendie ! Au repas du soir, potée à la saucisse américaine, tout à fait correcte en dépit des craintes de Martine. René a invité un nommé Robert pour l’inévitable tarot. Arrivent progressivement : Robert et sa femme, Fabrice, Alain, Frédéric. Tarot à 5, mon préféré. Robert est du genre exubérant fort-en-gueule. Sa femme et lui s’avèrent être dans un état de cuite assez avancé qui progresse encore au cours de la soirée car la potée est bien arrosée de Brouilly. Et, ce qui n’arrange rien, fort agressifs. La soirée tourne court, et vers 11 h Robert qui commence à reposer toutes les deux minutes les mêmes questions se laissera ramener par sa femme. René est outré et un peu vexé de l’incident : « il n’est pas toujours comme ça » dit-il. « J’ai failli lui dire de se taire… ». On le réconforte. C’est vrai que c’est un peu dommage, surtout pour le dernier soir… {A relire ce genre d’incident, je me demande si notre «statut de « routards » ne soulevait pas quelque jalousie chez les sédentaires, et
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