Retour sans problème. On fait le tour de l’île, où l’on voit des arbres bizarres aux racines aériennes {des palétuviers, sans doute ? Nous ne connaissions rien de ces latitudes.} Des sternes, des pélicans blancs, des frégates. Adriana court dans la vase avec ses sabots pour photographier les sternes. On glande un peu, o, discute avec outes sortes de gens : américains, allemands, canadiens, danois. Poisson chez la mère Rodrigez. Avec l’affluence, les prix ont monté et la portion s’est réduite… Et au lit. Demain, c’est à 7 heures qu’il faut être sur la jetée pour monter sur le bateau du retour. Mercredi 24 décembre 1975. Kay Caulker - Benco viejo. Hôtel Frontera, 5$, pas merveilleux. Lever tôt ce matin (6 h 30) pour ne pas louper le bateau. Pénible, parce qu’hier au soir, il y a eu la java jusqu’à un heure très avancée. Et malgré l’opération boulettes, on a peu dormi. 7 h sur le jetée. Pas de bateau. Vers 7 h 1/2, un type en canot nous prend (répondant aux signes de la chère Adriana), et pour 5 $ on est de retour à Bélize en 1 h 30. (Mermaid et son pilote Hemingwesque avaient mis 2 h 30… {Certes, janvier ce n’est pas la période des ouragans. Cependant, il semble avec le recul qu’on emparquait sur n’importe quel esquif piloté par n’importe qui, sans avoir la moindre idée de la météo…} Petit déjeuner copieux, mais lent, pendant que Carlo tente de contacter le police et son assurance. {que lui était-il arrivé?} On fait deux ou trois photos, puis en route ver la frontière du Guatemala. Ça sonne bien. d’après le guide, c’est une bonne route. En fait, une assez bonne piste. On réussit la performance de passer à côté de la « capitale » (Belmopan) sans la voir. Quel trou ça devait être ! Rice & beans à Cayo (oui, c’est vraiment les traditions britanniques). Sur le chemin, on prend le temps de visiter les restes de Xunantunich, de l’autre côté de la rivière. Carlo et Adriana ne manquent aucun tas de pierres, et leur guide est exhaustif ! Nous traversons sur un canot improbable en tronc d’arbre creusé, comme dans un cartoon de Tex Avery, conduits par une vieille dame à la pagaie. Les ruines n’ont rien de rare, mais la forêt ! Arbres portant de fruits inconnus, cris d’animaux inconnus eux aussi… Retour à Benco Viejo où on essaye de dépenser nos derniers sous en faisant provision de rhum. C’est la seule valeur sûre du coin. (en général, dans ces pays, les pièces et même les billets ne sont pas convertibles… il faut dépenser tout ce qu’on a acheté à l’entrée ou le garder comme souvenir. Puis de se faire inviter à diner par le dentiste allemand rencontré dans la rue et avec qui on a un peu discuté. Sans succès, il ne veut rien savoir. Dodo, tandis que les gosses fêtent Noël à coup de pétards. Jeudi 25 décembre, Florès, Gérard. Hôtel Monja Blanca, 5 $ avec blattes rayées de toute beauté (10 cm de long). Assez bien sinon. {Dans mon souvenir, il s’agit d’une cabane en bois, assez confortable, et c’est le seul hôtel du coin.} Pas de petit déjeuner, ce matin. Départ sur les chapeaux de roues, Non amis ne prennent pas le risque d’arriver trop tard… à Tikal !
Carnet
Belize, Guatemala, Honduras
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