Jeudi 8 avril, Bukkitingit, Grand Hôtel, Martine. Petit dèj anglais, puis longue discussion avec l’hotelier qui nous indique les curiosités de la ville, et de la région de Prapat. On visite un joli jardin public bien peigné, qui expose de magnifiques orchidées ; il longe un profond canyon qui borde la ville. Le paysage est grandiose, et le quartier qui borde ce jardin est plutôt « chic ». Cela nous surprend toujours, car nous nous attendions à un mode de vie beaucoup plus prosaïque, moins « avancé ». {Sumatra, ses panthères, ses rhinocéros blancs, ses orang-outangs…}. Certaines maisons n’auraient rien à envier aux riches demeures américaines, et les traditionnelles maisons de bois sculpté ne sont visibles… qu’au musée ! Retour vers le centre ville et le marché, tout proche, qui domine la ville. Un bon repas au restaurant Roda juste derrière. On y retrouve les inévitables australiens, déjà aperçus sur Batang-Hari, puis visite du zoo. Il est très riche en oiseaux exotiques ; Gérard, malgré son immense savoir { ;-) } est complètement perdu et en ignore la plupart {excepté les mainates de service}. Nous nous promettons de revenir demain pour leur tirer le portrait. Ensuite c’est un petit musée local installé dans une maison Minankaban : bois sculpté et peint, silhouettes de bateaux, et à l’intérieur un doux désordre ! Outils de travail, costumes, bijoux… Intéressant tout de même. Nous retrouvons les copains de Batang-Hari qui arrivent en ordre dispersé : course poursuite de routards ! Chris est là, puis les anglais, puis… Vendredi 9 avril, Bukkittingi, Gérard. De bonne heure, nous retournons au zoo, où je grille plusieurs pellicules à, traquer les belles attitudes des becs en sabot et autres « barbets ». Ce sont ces salauds là qu’on entend brailler si tôt le matin et nous gâcher nos grasses matinées. Mais ce n’est pas en France que je les croiserai… Retour vers 10 h ; on boucle les sacs, discute longuement avec le chinois, et file à la station de bus. Contretemps : le bus ne part plus à 11 h, mais à midi. On retourne en ville manger, et c’est alors qu’on croise, dans l’escalier du marché, un mendiant atroce et pathétique, déformé par une maladie qui lui fait pendre des lambeaux de chair flasque et tuméfiée le long du visage et du cou. Le malheureux ressemble à un banyan. {Nous ne saurons pas ce qu’était cette disgrâce que l’on ne voit plus en Europe : lèpre, bilharziose, éléphantiasis ?}. Au Roda, les serveurs nous apportent en vitesse notre mertabak… De retour à midi à la station, on poireaute à nouveau une bonne demi heure en admirant la méthode de remplissage du bus : klaxon bloqué, tandis que 5 ou 6 rabatteurs hurlants aient rameuté suffisamment de clients pour qu’il ne reste plus d’air dans le véhicule… Puis c’est la longue route, meilleure que ce que nous redoutions, ponctuée des arrêts « makan-makan », où l’on découvre de nouvelles richesses de la cuisine de Padang, telles ces croquettes qui me rappellent celles de ma Grand-mère, à Briançon… Beaucoup de teh manis et quelques kamar kecil (toilettes ;-) poétiques. Chemin faisant, nous faisons la connaissance d’un diplomate scandinave, que je trouve d’abord
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