Lundi 22 mars, Surabaya, Martine. Auberge de jeunesse Bamboo Denn, 100 rp pour deux. Lever avant l’aube, 3 h ¼. De pire en pire. Ça rappelle les courses alpines ! On ne traîne pas car il fait très froid. Nous partons avec un australien et une américaine fort sympas. Pas la moindre carte évidemment, et pas d’altimètre… Après une heure de montée à la lumière de la lune sur un large chemin, nous parvenons au refuge Bromo Permaï, au pied du premier cratère. Nous nous offrons un thé, et entammons la descente au fond du cratère, tapissé de cendre est semé de pierres ponces étonnamment légères. Nous attaquons ensuite la montée au second cratère ; la pente est raide, et se termine par un long escalier. Les pentes sont striées d’entailles profondes, sans doute des ravinements. Le sol est friable et aride. Nous parvenons au sommet pour le lever de soleil : bien calculé ! Le temps est clair, le paysage est impressionnant, avec le cratère dont le fond émet une épaisse fumée et des grondements bouillonnants accompagnés d’une belle odeur de soufre. La pente est très forte, et se perd dans un puits dont on n’entrevoit pas la fin : voyage au centre de la terre… Nous longeons le fil du cratère, et restons longtemps en contemplation. Sans oser s’aventurer dans la pente, ce qui nécessiterait au moins une corde de rappel. Et un masque à gaz ? Puis nous prenons le chemin de la descente, et arrivons au Bromo Permaï pour le petit déjeuner : bien calculé aussi ! Le paysage de retour est là encore magnifique dans la lumière du matin. Retour à Probolingo à 12 h 30. La descente (avec le même bemo) est moitié prix ! Nous trouvons vite un bus pas très confortable et surchargé pour aller à Surabaya, la grande ville de l’est de Java. Nous y parvenons vers 16 h 30. L’ambiance Bamboo Denn, conseillé par tous les routards, est sympa ; c’est juste à côté dune école de langue, et l’on entend anoner de l’anglais toute la soirée. Mardi 23 mars, Surabaya, Gérard. Longue nuit de repos pour récupérer des deux précédentes. On glande légèrement tout le matin, dans ce sympathique hôtel, point de passage obligé de tous les routards : australiens à l’horrible accent du Queensland, ricains (entre autres le grand blond rencontré à Ngadisari : Mark Frohardt), et même un italien bizarre et peu liant. Tout arrive ! Et même un français lui aussi bizarre, mais bien plus agréable. Celui-ci, qui a l’air délicieusement dans les vapes, vient directement de Bangkok, où il s’est fait dévaliser dès sa descente d’avion, et via Sumatra se dirige vers Sulawesi. On échange des renseignements, et nous lui traçons un portrait enchanteur de Bali, un peu moins de Makassar. Après un petit déjeuner qui se fait attendre une demi heure, et comme il faut quand même se bouger, on embraye vers la station de bus, et on cherche un bemo pour Tretes. Le salaud nous laisse à une bifur, et il faut encore payer pour finir. La route monte très fort et nous offre à nouveau un grandiose panorama où domine un volcan de forme parfaite. Montagne, mais ce ne sont pas les Alpes : pas de rocs, pas de neige, la
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