un taxi. Pour notre part, nous avons décidé de descendre la Mae Kok jusqu’à Chiang Raï, et nous attendons jusqu’à une heure de l’aprème le départ du canot. {une de ces barques où a été monté un moteur d’automobile, avec une hélice au bout de l’arbre de transmission, ce qui fait un très long attelage ressemblant à un robot de cuisine géant. Pas de hors bords, pas de « z drive »…} Puis c’est la descente sous un soleil insupportable, nous sommes 25, dont deux bonzes, dans le minuscule esquif. Arrêts fréquents, pannes de moteur, rapides, voies d’eau, écopage collectif… Ça devient sportif, Le paysage se referme en gorges, devient magnifique ; ça ressemble au Guatemala. Un rapide plus rapide que les autres ; on doit tous descendre, porter le bateau. C’est alors qu’on découvre, interdits, qu’un des types reste en faction sur la rive, un fusil mitrailleur à la main. Pourquoi ? On n’est pas très loin de la frontière laotienne. Bandits ? Trafiquants ? Partisans du Pathet Lao ? La guerre rôde partout dans cette région du monde; Inutile de dire que nous ne sommes pas très rassurés. Décidément, comment savoir où l’on court des risques, en Asie du sud-est ? Puis le profil de la rivière s’assagit, et bientôt c’est Chiang Raï. On trouve assez vite un hôtel correct (60 baths), non sans avoir auparavant éclusé deux Cocas bien glacés. Ah ! La civilisation ! Chiang Raï ne casse pas les briques… On décide de retourner à Chiang Maï. Il s’avère compliqué de se renseigner sur le bus (par gestes comme d’hab), puis de trouver à manger… Et ça finit par un « fried rice ». Retour à l’hôtel, où la piaule est à un bon 40° avec 99% d’humidité. Chouette ! La nuit, je tenterai de trouver le sommeil en m’enveloppant d’un drap mouillé. Pas très efficace avec cette humidité. Mardi 18 mai, Chiang Maï, Martine. Retour à « Je t’aime » Guest house. Lever à 7 h 30 pour un départ en bus à 8 h 30. Six heures de route plate et monotone : plus de cultures, les rizières sont sèches à faire peine… Nous parvenons à Chiang Maï à 14 h 30, et filons au « je t’aime » en samlor, le fameux tricycle taxi thaïlandais. La très jolie et non moins sympathique jeune fille qui gère l’hôtel nous avais bien gardé une chambre. Nous retrouvons avec grand plaisir ce lieu paisible empli de chants d’oiseaux. Nous croisons même, installé devant notre fenêtre, un superbe lézard d’une trentaine de centimètres ( de la famille des geckos ?), très coloré : tête bleu électrique, dos couleur de rouille. Repas au restaurant Daret, copieux et délicieux comme d’habitude ; nous avons déjà nos habitudes à Chiang Maï ! (Bus Chiang Raï – Chiang Maï : 40 baths) Chiang Maï, mercredi 19 mai, martine. Lever tardif, cette fois-ci. Nous retrouvons avec grand plaisir Paul et Linda, deux québécois rencontrés à Djakarta. Bonne surprise : ils comptent partir pour Rangoon le même jour que nous. Ce sera une joie de découvrir la Birmanie avec eux. Nous partons de concert en fin de matinée pour la visite de deux temples. Il fait une chaleur accablante, et marcher sous le soleil en plein midi se révèle une véritable épreuve.
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En Thaïlande
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