Le Wat Shedi Luang et le Wat Chaing Man sont heureusement très chouettes et nous récompensent de nos efforts : décoration luxuriante, colorée, miroitante avec ses éclats de verre. Nous retrouvons Paul et Linda en fin d’aprème et décidons de partager le repas du soir. C’est la Grande Bouffe pour une dizaine de baths avec viande, légumes et riz. Les spécialités thaïes sont à la hauteur de leur réputation : porc, bœuf, poulet au poivre et à l’ail, « sweet and sour » avec noix de cajou, champignons locaux… mangues sublimes pour 3 baths… Jeudi 20 mai, Chiang Maï, Gérard. Départ 7 h. Petit déjeuner englouti, on file prendre livraison de la petite Honda à 100 baths la journée, qui doit nous donner des ailes… Sous la vigoureuse impulsion de Martine, on commence par se taper la visite de deux temples qui sont un peu à l’extérieur de la ville. Le premier, très vaste, présente une cour où se dresse une trentaine de stupas, et un vaste bâtiment très joliment ouvragé avec pignons de bois sculptés et triangulations de charpente ouvragées et peintes. Un charmant bonze anglophone nous ouvre le bat qui abrite un Bouddha de bronze, très semblable à ses innombrables confrères. Le second, on le remet à l’après midi. Entre temps, je tente de confirmer les billets d’avion, mais à l’agence de Thaï, ils sont vraiment trop cons, et il n’y a pas moyen. C’est ensuite la route vers les « villages d’artisans », tisserands et ombrelleurs. La route est agréable, mais toujours personne dans les champs : les travaux des rizières semblent achevés, le riz rentré. Le paysage est parsemé de jolis villages aux maisons de bois bâties sur pilotis, et toujours joliment sculptées. L’artisanat, en revanche, est assez décevant : il s’agir surtout de magasins de souvenirs sans valeur. On rentre tout de même dans un atelier de tissage où de jeunes thaïes travaillent ferme. (Pour qui ?) La fabrication des (déjà) célèbres ombrelles est quasi industrialisée : elle emploie toute une chaîne de filles dont les tâches sont parcellaires : l’une prépare l’armature, la seconde l’entoile, la suivante réalise l’ourlet, la quatrième peint, et la dernière pose les pompons. {dans les années 70, l’Europe découvrait à peine ce processus délétère}. Mais le spectacle de dizaines d’ombrelles colorées séchant au soleil est très gai. Vers midi, la chaleur nous ramène en ville où l’on casse la croûte au Pat’s, moins bon que le Daret, puis au « Je t’aime » où la sieste se prolonge jusque vers 3 h {Nous n’aurons connu, au cours de notre périple, aucun restaurant ni aucun hôtel disposant de l’air conditionné. Les seuls lieux équipés étaient alors les banques…}. Au diable la Honda ! Puis, courageux départ sous un soleil toujours aussi assommant. La petite moto pétarade tant et plus vers l’université, qui se révèle facile à trouver. Mais le « Tribal research center », d’après Paul très intéressant, l’est beaucoup moins. On constate que sur ce campus, très peu d’étudiants parlent anglais, très peu ont déjà eu l’occasion de voir une carte routière, et absolument aucun n’a entendu parler de ce « centre de recherches ».
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En Thaïlande
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